Un Spa moderne au lieu de la source de soufre

Depuis le printemps 2013 on se baigne à nouveau dans le Wilerbad pour se détendre et reprendre de la force et de l’énergie. Le Spa attractif se noue ainsi à l’histoire du lieu tout en ouvrant un monde agréablement diffèrent du bien-être et de la détente. Dans une architecture naturelle et lumineuse avec des vues étonnantes depuis l’intérieur et à l’extérieure, les hôtes découvrent une offre de fitness pour tous les cinq sens et qui unit de façon parfaite, les traditions de l’est et de l’ouest.

Renouvellement et transformation en Hôtel de séminaires

En vue de la nécessité d’une rénovation complète, la société Peikert de Zoug a repris le Wilerbad. Ils ont développé un concept pour une institution moderne orientée vers des séminaires. L’ouverture du Wilerbad d’aujourd’hui a été célébrée au printemps 1995. Depuis 1996 le Wilerbad est la propriété de la famille Rainer Peikert. Avec la fille de Monsieur Peikert, Simona Segantini-Peikert, la prochaine génération s’engage déjà pour un avenir rempli de succès de cet établissement historique et traditionnel.

Des bains de soufre à l’institution d’un Hôtel

Il en suivit une histoire mouvementée avec des hauts et des bas. En 1927 Moritz Rogger a repris l’établissement des bains qu’il a rénové pas à pas pour en faire un hôtel. C’était le temps après la deuxième guerre mondiale, l’époque de son plus grand succès. L’hôtel Wilerbad était renommé et aimé pour les mariages et l’armée avec sa présence dans ces lieux a également contribué à la floraison économique de l’établissement. Malheureusement, la source de l’eau sulfurant c’est tari et fût oubliée.

Pas seulement célèbre mais aussi de mauvaise réputation

En 1843, Johann Kaspar Jakober, un médecin pratiquant, c’est chargé de l’établissement thermal et le dirigeait jusqu’en 1881. Toutefois, malgré la construction d’une route d’accès facile, l’intérêt de la clientèle diminuait rapidement. Quelques années après la mort du médecin, la fille de ce dernier, transformait l’établissement thermal en une auberge à réputation plutôt douteuse, ce qui signifiait la ruine de ces lieux. C’est ainsi que le conseil de l’église, responsable à cette époque de l’octroi des patentes dans le domaine de la restauration et de la gastronomie, décida que les jeux de cartes ainsi que la consommation de boissons alcoolisées étaient interdites.

Depuis plus de 400 ans on se baigne à Wilen

La première mention documentaire des bains de soufre date de 1605 déjà. Les origines pourraient toutefois dater de bien plus loin. En 1687, le propriétaire de l’époque était prié par les instances du lieu, avec une participation financière promise, de construire une habitation au-dessus du bain de soufre. En 1819, un nouveau « salon des bain » a été créé et la source a été saisie fraichement. Avec ces renouvellements, le Wilerbad devenait définitivement un institut de station thermale avec de la place pour accueillir environ 20 hôtes; ils dormaient sur des sacs remplies de feuilles sèches. Les bains offraient 4 cabines sur le premier étage et plusieurs «boites» de bains dans la cave. L’accès à l’établissement des bains se faisait par un chemin difficile et rudimentaire et les hôtes arrivaient à pied ou par des «chaises à porter».